Plus d’un millier en solidarité avec les mineurs ardoisiers de Trélazé !

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Samedi 1er février en début d’après-midi, en soutien aux travailleurs des Ardoisières menacées de fermeture à Trélazé, une manifestation de plus d’un millier de personnes (mineurs et militantEs solidaires, syndicats CGT, Solidaires et FSU, partis PCF, NPA, PG, Ensemble, AL, LO...) a défilé à Trélazé entre la place de la mairie dans le bourg et la Pyramide. Une prise de parole du leader CGT des Ardoisières a ensuite eu lieu devant la Caisse des mines (CARMI 251 rue Ferdinand Vest), suivie d’un concert de soutien. Il a notamment annoncé la tenue d’un débat public vendredi 7 février de 19h à 21h, salle Aragon à Trélazé.

Si le maire de Trélazé était là (c’était bien le minimum pour un député PS du cru !) ainsi que celui de Saint-Barthélémy-d’Anjou, les personnalités du monde politique institutionnel (PS, EELV et a fortiori UMP !) ne brillaient pas par leur présence. [1] En revanche, les militants syndicaux et politiques de la gauche non gouvernementale étaient là nombreux, ainsi que les “anciens” qui ont suivi en car le cortège. Par le biais d’un vrai-faux cercueil de mineur, les ardoisiers ont représenté avec humour leur refus de voir mourir leur mine, la dernière du territoire, et leur refus d’assister à leur propre enterrement. Ils ont également distribué à leurs soutiens des rondelles de schiste datées de ce jour du 1er février 2014. Dans le discours qu’il a fait devant la foule en fin de parcours, Hervé Sabba a rappelé que la CGT espère convaincre les experts du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) qui avaient été sollicités par les élus de Trélazé qu’il ne fallait pas s’arrêter aux éléments fournis par le groupe Imérys, et effectuer des prélèvements dans des endroits ciblés. Il n’est pourtant pas certain que la bataille doive se jouer sur une querelle d’experts, et les 4 thèmes annoncés pour le débat du vendredi 7 février (“Qu’en est-il des réserves ?” - “Quels investissements financiers nécessaires pour assurer la rentabilité ?” - “Quelles modalités techniques pour assurer la poursuite de l’activité ?” - “Comment assurer la production pendant la durée des travaux ?”) se placent un peu trop sur le terrain piégé de la “compétitivité” et de la “rentabilité”... C’est d’abord une bataille pour le maintien de l’emploi qu’il faut mener, appuyée par la mobilisation solidaire des travailleuses et travailleurs de l’agglomération et au-delà. Le succès de la manifestation de ce jour n’en est-il pas l’illustration la plus éclatante ?

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Martin Nivault
Tête de liste "Résister, Construire à Gauche" à Angers
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Prise de parole d’Hervé Sabba, leader de la CGT des Ardoisières

Précédents articles consacrés aux Ardoisières sur le site du NPA49 :
-  Ardoisières : la mobilisation contre la fermeture commence ! (4 décembre 2013)
-  Ardoisières d’Angers : Non aux licenciements ! Non à la fermeture ! (26 novembre 2013)

1er février 2014, par NPA 49

[1] Côté PS, on relevait tout de même la présence de Grégory Blanc, conseiller général du canton.